Né en 1986 en Thaïlande, il vit entre Bangkok et New York.

Dans Songs for Dying, Arunanondchai associe le personnel et l’intime au spirituel, à la technologie, aux systèmes de croyances animistes, au politique et récit mondial. La frontière entre les vivants et les morts est perméable dans plusieurs systèmes de croyance, dans lesquels les morts considérés comme dépendants des vivants pour accéder à la guérison qui rend possible leur repos éternel. Ici, le récit se concentre sur la mort du grand-père de l’artiste les références de la culture Pop de la trilogie à succès "The Hunger Games" mis en mirroir avec les mouvements de la jeunesse thaïlandaise et les manifestations étudiantes dans le pays. Il examine également la capacité du chaman à guérir après le massacre de Jeju (Corée du Sud) en 1948. Dans la vidéo, les chamanes chantent en l’honneur de la tortue mourante, la partie fragile et sensible du narrateur. Le chant des chamanes sert de médium spirituel à l’artiste pour rendre le voyage vers une autre dimension possible, le sacré.