
General Elektriks
Remède à l'uniformité et à la déprime, General Elektriks trimballe ses sons vintage et enfiévrés aux quatre coins du monde. Une mécanique groovy, contagieuse et imparable qui continue à produire des étincelles.
Seul maître à bord du projet — les musiciens n'entrent dans la ronde que pour les concerts — le Français Hervé Salters n'a jamais vraiment mis le pied sur la pédale de frein. Adepte de tourneries fantasques et chamarrées, de carambolages et télescopages, d'allers-retours entre les époques, il apparaît comme un nomade joueur, toujours disponible pour les montagnes russes ou les feux d'artifice, et plus généralement les effervescences multipistes. Avec cet éternel enfant du joyeux désordre, ce sont autant d'échappées bigarrées, d'airs à emporter sous la douche ou en vacances, ordonnant aussi la gymnastique des membres inférieurs et supérieurs en concert, de gimmicks astucieux et de mariages heureux sous patronage pop-funk qui explosent à nos oreilles. Party Like a Human, « Faire la fête comme un humain », ordonne-t-il dans son titre de reprise des festivités, enregistré dans son studio à Berlin. Et s’il y croque l'humain comme un être insatiable et fondamentalement angoissé, il a évidemment cette classe folle de le faire en dansant.